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Journée de formation « La détresse anxieuse »

COVID : Dommages collatéraux

 Par Dre Marie-Ève Morin

Résumé

L’impact social, psychologique et même psychiatrique d’une pandémie doit être abordé de front lorsque l’on pense à toutes les conséquences du confinement et de l’isolement qui en découlent. Que ce soit chez les adolescents, les travailleurs, les parents ou les soignants, personne n’est demeuré mentalement indifférent à la pandémie de la COVID-19. À travers 3 cas cliniques, Dre Morin vous présentera sa vision des dommages collatéraux de la pandémie en abordant la dépression, l’anxiété, la consommation et les dépendances, en passant par l’impact sur le TDA/TDAH.

Objectifs

  • Identifier des facteurs de risque inhérents au confinement, en termes de santé mentale, et les troubles les plus susceptibles d’apparaître (ou réapparaître);
  • le cas échéant : expliquer la réapparition de ces troubles en période de confinement ou de post-confinement: humeur, anxiété, TDA(H), TOC, TLU et leur impact (décrochage scolaire, stress lié à la perte d’emploi et au chômage);
  • Reconnaître les conséquences du confinement sur la consommation d’alcool, de cannabis, de nourriture, ou de jeux (en ligne ou vidéo);
  • Présenter les stratégies thérapeutiques en lien avec la situation de confinement et de post-confinement.

Conférencière

Dre Marie-Ève Morin
Médecin de famille oeuvrant en dépendances et santé mentale

Originaire de St-Georges-de-Beauce, Dre Marie-Ève Morin complète son doctorat à la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke en 2001 et sa résidence en médecine de famille à l’Université Laval en 2004, à la suite de 2 années de résidence en chirurgie orthopédique. Elle commence sa pratique médicale en 2005 à la clinique l’Actuel, clinique spécialisée en VIH/SIDA.

À la même époque, elle pratique également à la Clinique Nouveau-Départ, où elle confirme son intérêt pour les problèmes de santé mentale et les dépendances de toutes sortes.

De plus, Dre Morin a l’occasion de pratiquer dans différents milieux cliniques, dont le Service Correctionnel Canadien (SCC), où elle soigne des détenu(e)s pendant quatre ans. Le 1er juin 2015, elle ouvre les portes de sa propre clinique médicale, la Clinique Caméléon, qui se spécialise dans le traitement et la prise en charge globale de patients souffrant d’une problématique de dépendance.

Faute de subvention publique et de support gouvernemental, la Clinique Caméléon ferme ses portes en août 2020.

À compter de novembre 2020, Dre Morin poursuit sa pratique à la Clinique Médicale La Licorne.

Conférencière et formatrice, elle ne manque pas une occasion pour sensibiliser et informer le grand public. Reconnue en tant que référence médiatique dans le domaine des addictions, Dre Morin participe régulièrement à des entrevues télévisées, radio, reportages, tant sur la scène nationale que régionale. Soucieuse de demeurer à jour, elle participe à plusieurs formations internationales, nationales et locales dans le domaine des dépendances.